Pages

Bienvenue sur notre blog Veuillez cliquer sur accueil

mercredi 19 décembre 2012

Une recherche complète sur Aux champs


Aux champs 

 

Le contexte historique 


Le 19ème siècle fut riche en révolutions. Celle de 1848 abolit la)  -royauté et établit la Deuxième République. Cette République dura à peine quatre ans, de février 1848 à décembre 1852. Quatre années fertiles en évènements de toutes sortes: promulgation d'une constitution, vote de lois nombreuses, scrutins et élections multiples, manifestations, journées révolutionnaires.

La révolution française est le nom donné à la décennie qui a vu sombrer la monarchie française (1789-1799). Cette période de bouillonement politique et militaire a marqué plus profondément qu'aucune  autre histoire moderne  de la France mais aussi en Europe, voir dans le monde.  Elle s'est traduite par la succession accélerée de différentes institutions à la tête de la France : les états généraux et la constituante (1789-1791), la législative (1791-1792), la convention (1792-1795) et le directoire (1795-1800).

Suite à la révolution française, les statuts sociaux ont changés. En février 1848 l'unanimité est totale. Toutes classes sociales confondues, la "Nation " acclame la République. Les évêques et les prêtres bénissent les arbres de la Liberté qui sont plantés partout au milieu d'un grand concours de peuple. La fête bat son plein. L'ouvrier côtoie le bourgeois; l'armée, la Garde nationale tirent des salves d'honneur et crient "vive la République". Par la suite, le romantisme apparaît. La bourgeoisie ne trouve plus sa place dans la société. 

La nouvelle littéraire :
une nouvelle est une « sorte de roman très court », un « récit d’aventures intéressantes ou amusantes ». Malgré cette définition, il apparaît qu’il ne faut pas tenir compte forcément de la longueur du texte pour décider si celui-ci est un roman ou une nouvelle. Cela dit, la nouvelle est généralement un récit court et cette brièveté permet d’intensifier l’effet produit par le texte.
À la différence de la fable, il n’y a ordinairement pas de morale dans la nouvelle ; il n’y a donc pas de conclusion, d’enseignement à tirer du texte.
En général, le récit est centré autour d’un seul événement (fait ponctuel, parfois futile). Les personnages sont peu nombreux et sont pourvus d’une réalité psychologique, bien que celle-si soit moins développée que dans un roman.
Le réalisme :
Le réalisme est un mouvement littéraire et artistique du XIXe siècle (vers 1850-1890) qui a pour mission 
d’exprimer le plus fidèlement possible la réalité, de peindre le réel. Les histoires réelles sont 
privilégiées, les personnages ont des sentiments vraisemblables et le milieu ainsi que le physique des 
personnages sont évoqués avec objectivité.

biographie de guy de maupassant


 Guy de Maupassant naît en 1850. Ces parents divorcent alors qu'il n'a que 11 ans, il vit une enfance plutôt malheureuse. Il combat dans la guerre franco-prussienne et il étudie aussi le droit à Paris.
      En 1880, le groupe d'écrivains naturalistes réuni autour de Zola dans sa maison de Médan publie un recueil, Les Soirées de Médan, auquel Guy de Maupassant participe avec sa nouvelle Boule de suif, qui rencontre un vif succès. D'origine normande, Maupassant, fonctionnaire à Paris, mène une vie agitée après la guerre de 1870. Flaubert le forme, le présente à Zola et lui donne l'occasion de collaborer à divers journaux. Il publie son premier roman, Une vie, en 1883. Trois ans après Bel-Ami(1885), Maupassant place en exergue de Pierre et Jean un essai sur "Le roman", où il défend la nécessité de représenter le réel avec vérité mais aussi avec originalité. Son œuvre, d'une incroyable fécondité, lui assure rapidement célébrité et fortune. Cependant, vers la fin des années 1880, sa santé se détériore. Après 1890, Maupassant est atteint de syphilis et meurt le 6 juillet 1893 dans la démence. 

    Etapes du récit

1. Etat initial:





Deux familles paysannes identiques survivent péniblement aux
champs. Ils sont pauvres et ont chacun quatre enfants.


2. Complication:






Les d'Hubière se promènent à la campagne où ils arrivent près des
deux fermes Tuvache et Vallin. Mme Henri d'Hubière décide alors
qu'elle veut acheter un enfant.


3. Action:





La famille Tuvache refuse de vendre leur fils, mais les Vallin
acceptent de vendre Jean contre des rentes et de l'argent.


4. Résolution:





Dix ans après, Jean Vallin revient à la ferme des parents. Ces
derniers sont moins pauvres et l'accueillent dans leur ferme. Chez
les Tuvache, le ton monte et Charlot se f‰che. Il quitte finalement la
maison et renie ses parents.

résumé de aux champs

Deux familles nombreuses de pauvres paysans : Les Vallin et les Tuvache ,vivaient misérablement dans deux chamières au pied d'une colline .
Mr et Mme d'Hubiere , un couple aristocrate ne peuvent pas avoir d'enfants expriment le désir d'adopter le fils des Tuvache moyennant une bonne somme d'argent . La mére refuse catégoriquement de vendre son fils, mais les Vallin marchandent , acceptent et signent le contrat . L'affaire est finie provoquant la rupture entre entre les deux familles.
Le fils " Jean " vendu se fait une situation et revient voir ses parents biologiques .Vingt ans aprés jalousie et sentiment d'injustice poussent "Charlot" à reprocher à sa famille de ne pas l'avoire vendu et les quitte à jamais .
Les personnages
1)      La famille Tuvache et la famille Vallin : deux familles de paysans pauvres et solidaires.
  On relève au début de la nouvelle le champ lexical de la fusion : les deux familles forment deux groupes homogènes, elles vivent dans des chaumières jumelles, travaillent la même « terre inféconde », ont un nombre identique d’enfants répartis de façon symétrique (trois filles et un garçon, une fille et trois garçons).
  La destinée des deux familles paysannes : le lecteur suit leur évolution, de l’union initiale (fusion, proximité, alliance et entente du début) à la désunionfinale (l’éclatement, la dispersion et la haine de la fin). Les Vallin se sont enrichis et sont heureux, les Tuvache sont toujours misérables et le malheur les frappeplus cruellement encore.
  Les paysans sont disqualifiés dans cette nouvelle : ils ont un comportement bestial, leur langue est déformée, leurs enfants se vautrent « dans la poussière », leur intelligence est limitée. Les parents Tuvache sont « stupéfaits et sans idée ». Au fil du récit, le narrateur emploie en effet un lexique de plus en plus dépréciatif concernant les Tuvache, et en particulier la mère : « ostentation », « grossières », « vociférées », « sans répit ». De plus, il insinue progressivement le doute quant à ses véritables motifs.
A.     Jean Vallin : comme les autres enfants, il vit misérablement, dans la saleté. C’est un « marmot hurlant » qu’emporte Mme d’Hubières. Pus tard, il s’est transformé « Un jeune monsieur, avec une chaîne de montre en or, descendit d’une brillante voiture ». Il parle bien : « Bonjour, papa ; bonjour, maman ». Cesquelques détails montrent l’évolution de Jean, sa promotion sociale. De plus, il a été élevé dans le souvenir de ses parents qu’il a quittés à quinze mois environ.
B.      Charlot Tuvache : à quinze mois avec « ses joues sales » et « ses cheveux blonds frisés et pommadés de terre », il a attiré l’attention de Mme d’Hubières. Àvingt et un an Charlot est resté un rustre et il quitte ses parents car il leur reproche de ne pas l’avoir « vendu » aux d’Hubières, d’être restés misérables, d’avoir faitson malheur en ne faisant pas son bonheur, de l’avoir privé de cette  chance d’ascension sociale. C’est lui qui aurait dû revenir riche, bien habillé et bien élevé.
2)      Les d’Hubières : une famille riche qui appartient à la noblesse (particule « de » élidée).
  Le couple est peut-être en cure pour résoudre un problème de stérilité « Nous n’avons pas d’enfants, nous sommes seuls, mon mari et moi ». Rolleport est signalé comme une ville d’eau. Ils sont riches ce qui va leur permettre d’obtenir ce qu’ils souhaitent : « acheter » un enfant. Les d’Hubières représentent la richesse, maisaussi et surtout les « tentateurs ».
A.     M. d’Hubières : -il est vraisemblablement stérile, cela l’humilie : « ces admirations qui étaient une douleur et presque un reproche pour lui ».
-Il apparaît plutôt faible et uniquement occupé à satisfaire les caprices de sa femme. Il est soumis face à ses fantaisies : « accoutumé à ces admirations », « son mari attendait patiemment dans sa frêle voiture ».
B.      Mme d’Hubières : -elle a du caractère : « conduisait elle-même ».
-Elle est en mal d’enfant : « Il faut que je les embrasse ! Oh ! Comme je voudrais en avoir un ».
-Elle a prémédité cette adoption : « reparut tous les jours, les poches pleines de friandises et de sous ».
-Mme d’Hubières apparaît puérile. Elle est habituée à tout obtenir : « une voix d’enfant dont tous les désirs ordinaires sont satisfaits ».
-Elle se comporte comme une enfant gâtée impatiente d’assouvir ses désirs : « une ténacité de femme volontaire et gâtée », « trépignant d’impatience ».
-Le narrateur donne ainsi du couple une image plutôt péjorative.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire