Aux champs
Le contexte historique
Le 19ème siècle fut riche en révolutions. Celle de 1848
abolit la) -royauté et établit la Deuxième République. Cette République
dura à peine quatre ans, de février 1848 à décembre 1852. Quatre années
fertiles en évènements de toutes sortes: promulgation d'une constitution, vote
de lois nombreuses, scrutins et élections multiples, manifestations, journées
révolutionnaires.
La révolution française est le nom donné à la décennie qui a vu sombrer la monarchie française (1789-1799). Cette période de bouillonement politique et militaire a marqué plus profondément qu'aucune autre histoire moderne de la France mais aussi en Europe, voir dans le monde. Elle s'est traduite par la succession accélerée de différentes institutions à la tête de la France : les états généraux et la constituante (1789-1791), la législative (1791-1792), la convention (1792-1795) et le directoire (1795-1800).
Suite à la révolution française, les statuts sociaux ont changés. En février 1848 l'unanimité est totale. Toutes classes sociales confondues, la "Nation " acclame la République. Les évêques et les prêtres bénissent les arbres de la Liberté qui sont plantés partout au milieu d'un grand concours de peuple. La fête bat son plein. L'ouvrier côtoie le bourgeois; l'armée, la Garde nationale tirent des salves d'honneur et crient "vive la République". Par la suite, le romantisme apparaît. La bourgeoisie ne trouve plus sa place dans la société.
La révolution française est le nom donné à la décennie qui a vu sombrer la monarchie française (1789-1799). Cette période de bouillonement politique et militaire a marqué plus profondément qu'aucune autre histoire moderne de la France mais aussi en Europe, voir dans le monde. Elle s'est traduite par la succession accélerée de différentes institutions à la tête de la France : les états généraux et la constituante (1789-1791), la législative (1791-1792), la convention (1792-1795) et le directoire (1795-1800).
Suite à la révolution française, les statuts sociaux ont changés. En février 1848 l'unanimité est totale. Toutes classes sociales confondues, la "Nation " acclame la République. Les évêques et les prêtres bénissent les arbres de la Liberté qui sont plantés partout au milieu d'un grand concours de peuple. La fête bat son plein. L'ouvrier côtoie le bourgeois; l'armée, la Garde nationale tirent des salves d'honneur et crient "vive la République". Par la suite, le romantisme apparaît. La bourgeoisie ne trouve plus sa place dans la société.
La nouvelle littéraire :
une nouvelle est une « sorte de roman très court »,
un « récit d’aventures intéressantes ou amusantes ». Malgré cette
définition, il apparaît qu’il ne faut pas tenir compte forcément de la longueur
du texte pour décider si celui-ci est un roman ou une nouvelle. Cela dit, la
nouvelle est généralement un récit court et cette brièveté permet d’intensifier
l’effet produit par le texte.
À la différence de la fable, il n’y a ordinairement pas de morale dans la nouvelle ; il n’y a donc pas de conclusion, d’enseignement à tirer du texte.
En général, le récit est centré autour d’un seul événement (fait ponctuel, parfois futile). Les personnages sont peu nombreux et sont pourvus d’une réalité psychologique, bien que celle-si soit moins développée que dans un roman.
À la différence de la fable, il n’y a ordinairement pas de morale dans la nouvelle ; il n’y a donc pas de conclusion, d’enseignement à tirer du texte.
En général, le récit est centré autour d’un seul événement (fait ponctuel, parfois futile). Les personnages sont peu nombreux et sont pourvus d’une réalité psychologique, bien que celle-si soit moins développée que dans un roman.
Le réalisme :
Le réalisme est un mouvement littéraire et artistique du XIXe
siècle (vers 1850-1890) qui a pour mission
d’exprimer le plus fidèlement possible la réalité, de peindre
le réel. Les histoires réelles sont
privilégiées, les personnages ont des sentiments
vraisemblables et le milieu ainsi que le physique des
personnages sont évoqués avec objectivité.
biographie
de guy de maupassant
Guy de Maupassant naît en 1850. Ces parents divorcent
alors qu'il n'a que 11 ans, il vit une enfance plutôt malheureuse. Il combat
dans la guerre franco-prussienne et il étudie aussi le droit à Paris.
En 1880, le
groupe d'écrivains naturalistes réuni autour de Zola dans sa maison de Médan
publie un recueil, Les Soirées de Médan, auquel Guy de Maupassant participe
avec sa nouvelle Boule de suif, qui rencontre un vif succès. D'origine
normande, Maupassant, fonctionnaire à Paris, mène une vie agitée après la
guerre de 1870. Flaubert le forme, le présente à Zola et lui donne
l'occasion de collaborer à divers journaux. Il publie son premier
roman, Une vie, en 1883. Trois ans après Bel-Ami(1885), Maupassant
place en exergue de Pierre et Jean un essai sur "Le roman",
où il défend la nécessité de représenter le réel avec vérité mais aussi avec
originalité. Son œuvre, d'une incroyable fécondité, lui assure rapidement
célébrité et fortune. Cependant, vers la fin des années 1880, sa santé se
détériore. Après 1890, Maupassant est atteint de syphilis et meurt le 6 juillet
1893 dans la démence.
Etapes du récit:
1. Etat
initial:
|
Deux
familles paysannes identiques survivent péniblement aux
champs. Ils sont pauvres et ont chacun quatre enfants. |
2.
Complication:
|
Les
d'Hubière se promènent à la campagne où ils arrivent près des
deux fermes Tuvache et Vallin. Mme Henri d'Hubière décide alors qu'elle veut acheter un enfant. |
3.
Action:
|
La
famille Tuvache refuse de vendre leur fils, mais les Vallin
acceptent de vendre Jean contre des rentes et de l'argent. |
4. Résolution:
|
Dix ans après, Jean Vallin revient à la ferme des
parents. Ces
derniers sont moins pauvres et l'accueillent dans leur ferme. Chez les Tuvache, le ton monte et Charlot se f‰che. Il quitte finalement la maison et renie ses parents. |
résumé de aux champs
Deux familles nombreuses de pauvres
paysans : Les Vallin et les Tuvache ,vivaient misérablement dans deux chamières
au pied d'une colline .
Mr et Mme d'Hubiere , un couple aristocrate ne peuvent pas avoir d'enfants expriment le désir d'adopter le fils des Tuvache moyennant une bonne somme d'argent . La mére refuse catégoriquement de vendre son fils, mais les Vallin marchandent , acceptent et signent le contrat . L'affaire est finie provoquant la rupture entre entre les deux familles.
Mr et Mme d'Hubiere , un couple aristocrate ne peuvent pas avoir d'enfants expriment le désir d'adopter le fils des Tuvache moyennant une bonne somme d'argent . La mére refuse catégoriquement de vendre son fils, mais les Vallin marchandent , acceptent et signent le contrat . L'affaire est finie provoquant la rupture entre entre les deux familles.
Le fils " Jean "
vendu se fait une situation et revient voir ses parents biologiques .Vingt ans
aprés jalousie et sentiment d'injustice poussent "Charlot" à
reprocher à sa famille de ne pas l'avoire vendu et les quitte à jamais .
Les personnages
1) La famille
Tuvache et la famille Vallin : deux familles de paysans pauvres et solidaires.
On relève au début
de la nouvelle le champ lexical de la fusion : les deux familles forment deux
groupes homogènes, elles vivent dans des chaumières jumelles, travaillent la
même « terre inféconde », ont un nombre identique d’enfants répartis de façon
symétrique (trois filles et un garçon, une fille et trois garçons).
La destinée des deux
familles paysannes : le lecteur suit leur évolution, de l’union initiale
(fusion, proximité, alliance et entente du début) à la désunionfinale
(l’éclatement, la dispersion et la haine de la fin). Les Vallin se sont
enrichis et sont heureux, les Tuvache sont toujours misérables et le malheur
les frappeplus cruellement encore.
Les paysans sont
disqualifiés dans cette nouvelle : ils ont un comportement bestial, leur langue
est déformée, leurs enfants se vautrent « dans la poussière », leur
intelligence est limitée. Les parents Tuvache sont « stupéfaits et sans idée ».
Au fil du récit, le narrateur emploie en effet un lexique de plus en plus
dépréciatif concernant les Tuvache, et en particulier la mère : « ostentation
», « grossières », « vociférées », « sans répit ». De plus, il insinue
progressivement le doute quant à ses véritables motifs.
A. Jean Vallin :
comme les autres enfants, il vit misérablement, dans la saleté. C’est un «
marmot hurlant » qu’emporte Mme d’Hubières. Pus tard, il s’est transformé « Un
jeune monsieur, avec une chaîne de montre en or, descendit d’une brillante
voiture ». Il parle bien : « Bonjour, papa ; bonjour, maman ». Cesquelques
détails montrent l’évolution de Jean, sa promotion sociale. De plus, il a été
élevé dans le souvenir de ses parents qu’il a quittés à quinze mois environ.
B. Charlot Tuvache
: à quinze mois avec « ses joues sales » et « ses cheveux blonds frisés et
pommadés de terre », il a attiré l’attention de Mme d’Hubières. Àvingt et un an
Charlot est resté un rustre et il quitte ses parents car il leur reproche de ne
pas l’avoir « vendu » aux d’Hubières, d’être restés misérables, d’avoir faitson
malheur en ne faisant pas son bonheur, de l’avoir privé de cette chance d’ascension sociale. C’est lui qui
aurait dû revenir riche, bien habillé et bien élevé.
2) Les d’Hubières
: une famille riche qui appartient à la noblesse (particule « de » élidée).
Le couple est
peut-être en cure pour résoudre un problème de stérilité « Nous n’avons pas
d’enfants, nous sommes seuls, mon mari et moi ». Rolleport est signalé comme
une ville d’eau. Ils sont riches ce qui va leur permettre d’obtenir ce qu’ils
souhaitent : « acheter » un enfant. Les d’Hubières représentent la richesse,
maisaussi et surtout les « tentateurs ».
A. M. d’Hubières :
-il est vraisemblablement stérile, cela l’humilie : « ces admirations qui
étaient une douleur et presque un reproche pour lui ».
-Il apparaît plutôt faible et uniquement occupé à satisfaire
les caprices de sa femme. Il est soumis face à ses fantaisies : « accoutumé à
ces admirations », « son mari attendait patiemment dans sa frêle voiture ».
B. Mme d’Hubières
: -elle a du caractère : « conduisait elle-même ».
-Elle est en mal d’enfant : « Il faut que je les embrasse !
Oh ! Comme je voudrais en avoir un ».
-Elle a prémédité cette adoption : « reparut tous les jours,
les poches pleines de friandises et de sous ».
-Mme d’Hubières apparaît puérile. Elle est habituée à tout
obtenir : « une voix d’enfant dont tous les désirs ordinaires sont satisfaits
».
-Elle se comporte comme une enfant gâtée impatiente
d’assouvir ses désirs : « une ténacité de femme volontaire et gâtée », « trépignant
d’impatience ».
-Le narrateur donne ainsi du couple une image plutôt
péjorative.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire